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— 4 septembre 2020 —
Le diamant a longtemps fait l’objet d’un circuit opaque. De son extraction à sa commercialisation, il était très difficile de cerner d’où venaient exactement les pierres, dans quel conditions elles étaient extraites et surtout qui se cachait derrière les revendeurs, quels étaient leurs intérêts. Heureusement, ce temps est révolu et aujourd’hui de nombreux mécanismes permettent d’avoir une véritable traçabilité du diamant afin de vous offrir, comme le fait l’Atelier du diamant, de la joaillerie éthique ! L’atelier du diamant a rigoureusement choisi des partenaires en diamant qui remplissent deux critères absolument essentiels : il faut tout d’abord que tous nos partenaires aient adhéré au Processus Kimberley, mais également qu’ils soient membres certifiés du Responsible Jewellery Council que nous appellerons RJC dans la suite de cet article.
Le Processus Kimberley tout d’abord. Ce processus et la charte qui en a découlé tirent leur nom de la ville d’Afrique du Sud où se sont réunis au cours de l’année 2000 les pays étant les principaux acteurs de la production de diamants en Afrique australe. Leur but ? En finir avec la commercialisation et la diffusion des diamants dits « de sang » ou « Blood Diamonds ». Ce sont en fait des diamants de guerre, dont les revenus servaient à financer des belligérants impliqués dans des conflits armés sur des zones de guerre. Cela concernait concrètement les mouvements rebelles dont l’objectif était de faire chuter les gouvernement en place. Toute cette organisation a été appuyée par l’ONU, pour qu’enfin en 2003 les normes mises en place commencent à être appliquées. Aujourd’hui, c’est 99,8% de la production mondiale de diamants qui participe à ce processus ! Cette grande réussie est due notamment au fait que le processus compte pas moins de 54 membres, ce qui fait 81 pays car l’ensemble des états membres de l’Union Européenne représentent un seul membre du processus. Cette initiative a donc réussi à éliminer la quasi-totalité des diamants de sang du circuit commercial. Cependant, l’Atelier du diamant estime que cela n’est pas encore suffisant pour pouvoir réellement se prévaloir de proposer une joaillerie éthique. C’est pourquoi nous utilisons un second levier, tout aussi important, afin de vous garantir des bijoux respectant nos valeurs.
Le RJC est le second levier. Cette certification a créé une autre révolution dans le monde du diamant : on a pu identifier quels diamants étaient issus d’une production éthique, et ainsi choisir quelle pierres nous décidons de vous proposer. De plus, cela est un cercle vertueux car il a incité de plus en plus de producteurs de diamants à passer la cap de l’extraction éthique du diamant. Mais alors, en quoi consiste vraiment la certification RJC ? Cette organisation créée en 2005 prône des valeurs proches de celles de l’Atelier du diamant : elle prodigue un guide de bonnes pratiques dont l’objectif final est que l’extraction de diamant soit respectueuse de l’environnement, protectrice des droits et de la dignité des travailleurs en leur garantissant un salaire et des horaires de travail décents, que le travail des enfants soit complètement banni du circuit commercial du diamant… Les critères peuvent être mis en parallèle avec ceux de l’or FairMined. Un membre qui adhère au RJC a deux ans pour réunir tous les critères afin d’obtenir sa certification. Aujourd’hui plus de 300 membres sont certifiés RJC, ce qui commence à être relativement conséquent. Ce chiffre n’a vocation qu’à augmenter et cela est très encourageant pour la suite ! De plus, la difficulté à être certifié nous permet d’être certains que nos partenaires en diamant respectent vraiment les standards et bonnes pratiques mises en place par le Responsible Jewellery Council.
L’ateleir du diamant est donc fier de pouvoir vous proposer de la joaillerie éthique et de travailler avec des partenaires en diamant qui sont à la fois membres du Processus Kimberly et surtout certifiés RJC.